Roger Kom et son Afro Beat Band en quartet
Roger Kom participe à la grandeur de l'Afro Beat depuis son plus jeune âge. Musicien multi-instrumentiste, on le retrouve au saxophone, son instrument de prédilection, aux côtés de Manu Dibango ou de Fêla Kuti alors qu'il n'a pas 20 ans, et plus tard avec le groupe Ghetto Blaster. Il a posé ses cuivres sur une centaine d'albums tel «Afro-Beat Express» de son ami intime Tony Allen, «The Lion» de Youssou N'Dour ou encore l'album «Kinavana» du groupe Kekele.
Roger Kom, c’est l’Afro Beat cuisine à la sauce Ben Skin, un rythme hérité du Mangambeu, le folklore populaire du pays Bamiléké de l’ouest du Caméroun.
Les compositions de Roger Kom donnent une place importante à la Sanza, mais aux traditionnels cuivres cuivres de l’Afro Beat. Il écrit en Pijin, créole mélangeant les langues locales aux langues coloniales.
Dans son album Condre Tok (Langue Maternelle), Roger Kom aborde un thème, que l'on retrouve tout au long de l'album, l'éducation. Connaître d'où l'on vient pour savoir où l'on va. L'éducation qui ap-prend a relever la tête malgré les coups que la vie assène «Up Down». L'éducation sous la forme de la fraternité et de l'Amour «Koungne», l'interrogation sur l'exode, dû aux guerres et à l'instabilité «2002».
Comme en Afrobeat on n'est jamais seul, nous font honneur de leur présence le batteur Tony Allen sur «waka waka» et sur «Na Waya» un classique de Ghetto Blaster, les membres d'origines du groupe (Franky Ntoh Song et Kiala Nzavoutonga) viennent apporter leur contribution à un album qui oscille entre modernité et tradition.